Le nom de Pommiers dérive d’une ancienne forme latine « pomarium » . Le mot latin de pomum désignait les fruits en général, sans aucune précision .
Il ne prit que plus tard le sens de pommier. En réalité, le nom pourrait signifier « verger » .
Au début du XIIIème siècle l’endroit s’appelait Pomerio , et dans le milieu du XVII, il devient Pomeriis . (Origine des noms de villes et villages de l’Indre . J.-M. Cassagne & M.Korsak ) .
Au Moyen Age , une grande partie de Pommiers faisait partie de la seigneurie des Marches d’Orsennes, suite à un accord entre les habitants et Eudes de Magnac en 1304. Cette circonscription n’avait pas de centre .
« Partant du Moulin – Neuf , sur la Gargilesse , entre Orsennes et Frûlon, on remonte la petite rivière jusqu’au ruisseau de Courtaillet que l’on remonte à son tour ; l’on passe à Courtaillet, à la Ganne ; on suit la lisière du Bois de Cluis jusqu’à la Pierre St Martin qui est au dessous de la chaussée de l’étang de Pissani ; de là , la limite gagne la tour de Charon , le « gué du rat » , la « font de Mauge », la « font au Chézeau Quartier » , la bonde de l’étang du Châtelier, le carrouer du village de Foy , pour revenir au Moulin – Neuf » . Le Châtelier n’en fait pas partie . (Orsennes traces du passé par Maurice Clément )
D’autres parties de la commune actuelle faisaient partie de la seigneurie de Gargilesse . (Les origines de Gargilesse d’Eugène Hubert)
- Fief d’Angillebert appartenant aux Boussigny seigneurs de Montrot .
- Fief de Bethenet ( 111 habitants vers 1600 ).
- Fief de Chérongirard actuellement Longirard ?
- Fief de Villegenest (26 habitants vers 1600 ) .
- Fief de La Fonteneille (115 habitants vers 1600)
- Fief de Longuevie : maison de Pommiers ( actuellement le Clos ??? ).
- Fief de Villeserin (44 habitants vers 1600 ) .
A la révolution les contours des communes ont été définis .
Le maire élu en 1789 n’était autre que le curé de la paroisse : Pierre Chamblant.
Un révolutionnaire , envoyé d’Argenton , est venu demander sa démission . Le curé obtiendra un satisfécit du conseil municipal .
Son successeur est Claude de Bridiers . Le délégué d’Argenton n’est encore pas d’accord et il doit démissionner . D’après le conseil municipal : « effectivement , Claude de Bridiers a eu le malheur de naître noble, mais il est quand même beaucoup plus proche des sans – culottes, qu’il aide sans répit que des émigrés » ..
Claude de Bridiers sera alors remplacé par son régisseur,
Plus tard, son petit fils sera élu maire de Pommiers et nombreux de ses descendants siègeront au conseil municipal
